Dans une société obsédée par le conformisme, être qualifié de « blasphématoire » a souvent une connotation négative. Cela implique que vous enfreignez les règles, que vous allez à contre-courant ou que vous faites quelque chose qui est jugé inapproprié ou inacceptable.
Pourtant, être blasphématoire dans certains aspects de la vie peut être un signe d’originalité, d’innovation et de refus d’être lié par les attentes de la société. Cela peut signifier que vous n’avez pas peur de remettre en question le statu quo, de penser de manière indépendante ou d’agir selon vos propres valeurs et croyances, même si elles ne correspondent pas à ce qui est considéré comme « normal ».
Quand je dis « blasphématoire », je ne parle donc pas de transgressions religieuses ou morales. Je parle plutôt de ceux qui osent être différents, qui n’ont pas peur de remettre en question les idées reçues et qui choisissent de vivre leur vie selon leurs propres termes.
Par essence, être « blasphématoire », c’est rejeter les normes sociétales qui ne vous servent pas et embrasser votre voie unique.
Tout au long de cet article, je partagerai sept habitudes communes à ces personnes dites « blasphématoires ». Mon intention n’est pas de prôner la rébellion pour la rébellion. J’espère plutôt vous inciter à remettre en question les normes qui ne vous servent pas et à avoir le courage de tracer votre propre voie.
À la fin de cet article, j’espère vous convaincre que le fait d’être « blasphématoire » dans ce sens n’est pas une chose dont il faut avoir honte ou que l’on doit craindre. Au contraire, c’est un insigne d’honneur porté par ceux qui ont le courage de vivre selon leurs propres valeurs et convictions.
1) Vous remettez en cause les idées reçues
Dans un monde qui valorise souvent le conformisme et la tradition, remettre en question les normes établies peut sembler un acte de rébellion. Pourtant, c’est précisément cette volonté de remise en question et de confrontation qui vous distingue.
Prenons l’exemple du système éducatif. On vous apprend à suivre un chemin précis : terminer l’école, aller à l’université, trouver un emploi, fonder une famille. Mais cette voie est-elle la seule qui mène au bonheur et à la réussite? Est-il possible qu’il existe d’autres voies tout aussi dignes d’être explorées ?
Être « blasphématoire » dans ce sens signifie que vous n’avez pas peur de poser ces questions. Vous n’avez pas peur de sortir des sentiers battus et d’explorer des alternatives qui pourraient être plus en phase avec vos passions et vos valeurs personnelles.
Rappelez-vous qu’il ne s’agit pas de se rebeller pour le plaisir de se rebeller. Il s’agit de remettre en question les normes qui ne vous servent pas et de rechercher votre propre vérité.
Et oui, cela peut parfois vous mettre mal à l’aise. Cela peut même mettre les autres mal à l’aise. Mais la croissance et le développement se font rarement en restant dans sa zone de confort.
2) Vous recherchez la solitude
Rechercher la solitude peut sembler contre-productif, surtout dans un monde aussi connecté. Pourtant, c’est dans ces moments de solitude que l’on peut vraiment se connecter à son moi intérieur.
Pensez-y. Nous vivons dans une société qui met l’accent sur les interactions et les relations sociales. On nous dit souvent que la solitude est synonyme d’isolement ou d’asocialité. Mais est-ce vraiment le cas ?
Être « blasphématoire » dans ce contexte signifie que vous êtes prêt à remettre en question cette croyance sociétale profondément ancrée. Vous comprenez l’importance de passer du temps seul, loin du bruit et des distractions du monde.
Ne vous méprenez pas. Les relations et les interactions sociales sont importantes. Elles nous aident à grandir, à apprendre et à naviguer dans la vie. Mais la solitude l’est tout autant.
Passer du temps seul permet de réfléchir, de s’introspecter et de se découvrir. Il vous donne le temps de vous détendre, de rajeunir et de vous ressourcer. Il vous permet de cultiver une relation plus profonde avec vous-même.
Ce n’est peut-être pas facile au début, surtout si vous avez l’habitude d’être constamment entouré de gens ou de distractions. Cependant, avec de la pratique et de la patience, vous découvrirez peut-être que la solitude n’est pas une chose à craindre ou à éviter.
Au contraire, il pourrait devenir un sanctuaire, un lieu où vous pouvez vous retirer pour vous reconnecter à votre moi intérieur et mieux comprendre qui vous êtes vraiment.
3) Vous acceptez l’incertitude
La vie est imprévisible. Bien que nous essayions de planifier, d’élaborer des stratégies et de nous préparer pour l’avenir, la réalité est que nous ne savons jamais vraiment ce que l’avenir nous réserve.
Pour beaucoup, cette incertitude peut être déstabilisante. On nous apprend à rechercher la stabilité, la prévisibilité et le contrôle de notre vie. Mais est-ce la seule façon de vivre ?
Dans ce contexte, être « blasphématoire » signifie remettre en question ce besoin de certitude. Au lieu de fuir l’incertitude ou d’essayer de la contrôler, on l’embrasse.
Vous comprenez que les incertitudes de la vie ne sont pas des obstacles mais des opportunités – des opportunitésde croissance, d’apprentissage et de développement personnel.
Accepter l’incertitude signifie que l’on est ouvert aux possibilités. Au lieu d’essayer de faire entrer la vie dans un cadre prédéterminé, vous la laissez se dérouler naturellement, en l’ajustant et en l’adaptant si nécessaire.
Ce n’est pas toujours facile. L’incertitude peut faire peur. Elle peut nous donner l’impression d’être vulnérables et de perdre le contrôle. Mais en l’acceptant, vous vous donnez la liberté d’explorer, d’expérimenter et d’évoluer.
4) Vous accordez plus d’importance à l’expérience qu’aux biens matériels
Nous vivons dans une société de consommation qui assimile souvent le succès et le bonheur aux possessions matérielles. Plus on en a, plus on est perçu comme ayant réussi. Mais le fait de posséder plus de choses est-il vraiment synonyme de bonheur ?
Être « blasphématoire » signifie ici rejeter cet état d’esprit matérialiste. Au lieu de valoriser les possessions, vous valorisez les expériences.
Vous comprenez que la vraie joie et l’épanouissement ne viennent pas de ce que vous possédez, mais de ce que vous faites et de ceux avec qui vous le faites. Vous recherchez des expériences qui enrichissent votre vie et élargissent vos perspectives. Vous préférez dépenser votre argent pour des voyages, des études ou des activités intéressantes plutôt que pour acheter les derniers gadgets ou des vêtements de marque.
Ce changement de valeurs peut sembler étrange à certains. Ils pourraient se demander pourquoi vous préférez investir dans un voyage plutôt que d’acheter une nouvelle voiture ou pourquoi vous préférez un mode de vie simple à un mode de vie luxueux. Mais pour vous, ces expériences ont bien plus de valeur que n’importe quel objet.
Ils offrent une croissance, des souvenirs et des possibilités d’apprentissage qui ne peuvent être achetés ou vendus. Ils contribuent à votre développement personnel et créent une vie riche en expériences, et non en possessions.
5) Vous n’avez pas peur d’échouer
Dans notre société axée sur la réussite, l’échec est souvent considéré comme une chose à éviter à tout prix. On nous enseigne que l’échec signifie que l’on n’est pas assez bon ou que l’on n’a pas fait assez d’efforts. Mais est-ce vraiment le cas ?
Je me souviens de l’époque où j’ai créé ma propre entreprise. J’étais jeune, ambitieux et plein d’idées. Pourtant, malgré tous mes efforts, l’entreprise a échoué. Au début, j’étais dévastée. J’avais l’impression de m’être laissé tomber et d’avoir laissé tomber tout le monde.
Mais à ce moment-là, quelque chose a changé en moi. Au lieu de considérer cet échec comme une fin, j’ai commencé à le voir comme un début – une chance d’apprendre, de grandir et de s’améliorer.
Être « blasphématoire » dans ce sens signifie accepter l’échec comme faisant partie de la vie. Ce n’est pas quelque chose qu’il faut craindre ou éviter, mais plutôt une occasion d’apprendre.
Les échecs ne sont pas des revers, mais des tremplins sur le chemin de la réussite. Ils permettent de tirer des leçons et des enseignements précieux qui peuvent nous aider à devenir meilleurs et plus forts.
Aujourd’hui, je suis reconnaissant de l’échec de cette entreprise. Elle m’a appris plus de choses sur l’esprit d’entreprise, la résilience et moi-même que n’importe quel succès.
6) Vous acceptez le changement
Dans le domaine de la physique, la deuxième loi de la thermodynamique stipule que l’entropie, ou le désordre, augmente toujours dans un système isolé. En termes plus simples, c’est une façon scientifique de dire que le changement est inévitable. Dans la vie, cela se traduit par le fait que tout ce qui nous entoure est en constante évolution.
Être « blasphématoire » dans ce contexte signifie que vous êtes à l’aise avec le changement et que vous comprenez sa valeur intrinsèque dans la vie.
La plupart des gens résistent au changement parce qu’il est inconfortable et incertain. Nous préférons souvent le confort de la familiarité, même si elle ne nous sert pas bien. Mais s’accrocher à ce qui nous est familier peut nous empêcher de grandir et d’évoluer.
Accepter le changement signifie que vous êtes ouvert à de nouvelles expériences, idées et perspectives. Vous comprenez que le changement est non seulement inévitable, mais aussi nécessaire à la croissance et au développement.
7) Vous appréciez l’imperfection
Dans un monde obsédé par la perfection, admettre et même valoriser l’imperfection peut être considéré comme un acte révolutionnaire. Nous sommes constamment bombardés d’images de corps parfaits, de maisons parfaites, de vies parfaites. Pourtant, la recherche de cet idéal irréaliste conduit souvent à l’insatisfaction et au malheur.
Être « blasphématoire » dans ce sens implique de rejeter la recherche de la perfection et, au contraire, d’embrasser l’imperfection.
Vous comprenez que l’imperfection n’est pas un défaut mais un élément fondamental de l’être humain. Ce sont les bizarreries, les erreurs, les défauts qui nous rendent uniques et intéressants.
Au lieu d’essayer constamment de « s’arranger » ou d’arranger les autres, vous appréciez les gens pour ce qu’ils sont, avec toutes leurs imperfections. Vous comprenez que ce sont les aspérités, les défauts, les idiosyncrasies qui font de nous des êtres humains.
Cela ne signifie pas qu’il ne faut pas chercher à s’améliorer ou à se développer. Cela signifie plutôt qu’il faut reconnaître que la perfection n’est pas le but à atteindre. L’objectif est d’être authentiquement soi-même, imparfaitement parfait à sa manière.
En conclusion : Tout est question de choix
La beauté de l’être humain réside dans sa capacité à faire des choix – des choix sur la façon dont nous vivons, sur ce que nous croyons et sur la façon dont nous naviguons dans le monde qui nous entoure.
Dans ce contexte, être « blasphématoire » ne signifie pas rejeter les normes sociétales pour le plaisir de se rebeller. Il s’agit plutôt de faire des choix conscients qui correspondent à vos valeurs, à vos croyances et à vos aspirations.
Prenons les mots du célèbre psychothérapeute Carl Rogers : « La seule personne éduquée est celle qui a appris à apprendre et à changer.
Cela suggère que la véritable croissance et l’apprentissage proviennent de notre capacité à nous adapter, à nous remettre en question et à faire des choix qui correspondent à ce que nous sommes et à ce que nous aspirons à devenir.
Qu’il s’agisse d’accepter l’incertitude, de valoriser les expériences plutôt que les biens matériels ou d’apprécier les imperfections, ces choix remettent en question les normes sociétales d’une manière qui favorise l’épanouissement personnel, l’authenticité et la liberté.
La prochaine fois que vous vous retrouverez à suivre un chemin simplement parce que c’est celui qui est le plus emprunté, arrêtez-vous un instant. Rappelez-vous que vous avez le pouvoir de choisir une autre voie – une voie qui peut sembler « blasphématoire » à certains, mais qui vous convient parfaitement. Après tout, la vie ne consiste pas tant à se conformer aux attentes de la société qu’à construire un parcours qui vous comble et contribue positivement au monde qui vous entoure.
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