Si vous avez eu une éducation difficile, dites adieu à ces 11 comportements autodestructeurs.


Nous savons tous que grandir peut être difficile. Mais pour certains, c’est plus que les hauts et les bas habituels.

Certains d’entre nous ont vécu des moments très difficiles dans leur enfance, et ces moments difficiles peuvent laisser des traces qui nous suivent à l’âge adulte. Elles peuvent nous amener à agir d’une manière qui nous blesse plus qu’elle ne nous aide.

Mais voici la bonne nouvelle : nous pouvons changer. Nous pouvons repérer ces habitudes néfastes et nous efforcer de nous en débarrasser. Si cela vous ressemble, continuez à lire.

Nous allons parler de 11 façons dont tu peux te faire du mal à cause de ton passé difficile – et comment tu peux arrêter.

1. S’accrocher au passé

L’un des comportements autodestructeurs les plus courants consiste à s’accrocher à une douleur passée. C’est comme porter un sac à dos lourd partout où vous allez – cela ne fait que vous alourdir.

Il se peut que vous pensiez constamment aux mauvaises choses qui se sont produites lorsque vous étiez enfant. Cela peut entraîner des sentiments de colère, de tristesse ou même de culpabilité.

Mais pourquoi s’accrocher au passé ? Parfois, c’est parce qu’il nous semble familier. Ou peut-être parce que nous espérons qu’en y pensant suffisamment, nous pourrons le changer d’une manière ou d’une autre.

La vérité est que vous ne pouvez pas changer ce qui s’est passé dans le passé. Mais vous pouvez changer la façon dont vous le laissez affecter votre présent et votre avenir. Commencez par reconnaître les moments où vous ressassez le passé. Essayez de vous ramener doucement au moment présent. Ce n’est pas facile et cela ne se fera pas du jour au lendemain, mais avec du temps et de la pratique, le fait d’oublier le passé peut devenir une réalité pour vous.

2. Ne pas faire confiance aux autres

Si vous avez eu une éducation difficile, la confiance peut être un problème majeur pour vous. Vous avez peut-être été déçu par les personnes qui étaient censées s’occuper de vous. Aujourd’hui, vous avez peut-être du mal à faire confiance aux autres, craignant qu’ils ne vous déçoivent ou ne vous blessent, comme avant.

Mais il faut savoir que tout le monde ne vous veut pas du bien. Bien sûr, il y a des gens qui peuvent nous laisser tomber, mais il y en a aussi beaucoup qui veulent nous élever. Il est important de donner une chance aux gens.

Essayez de vous ouvrir un peu. Partagez quelque chose de peu important à votre sujet avec une personne que vous jugez digne de confiance – un ami, un partenaire ou même un thérapeute. Remarquez ce que vous ressentez lorsque cette personne vous répond avec compréhension ou gentillesse.

3. Toujours s’attendre au pire

Très tôt dans ma vie, j’ai appris à toujours m’attendre au pire. En grandissant, mon foyer était imprévisible et souvent chaotique. Je ne savais jamais ce qui allait se passer, et j’ai donc commencé à me préparer à affronter le pire.

Cette habitude m’a suivi jusqu’à l’âge adulte. Chaque fois qu’une bonne chose se produisait, je commençais immédiatement à penser à la façon dont cela pourrait mal se passer. Si cela m’a permis d’éviter certaines déceptions, cela m’a aussi privé de joie et d’enthousiasme.

Un jour, un ami m’a fait remarquer que je m’attendais souvent au pire. Cette prise de conscience a été pour moi un signal d’alarme. J’ai décidé de commencer à remettre en question ces attentes négatives.

Aujourd’hui, chaque fois que je m’attends au pire, je m’arrête et je me demande : « Est-ce que cela risque vraiment d’arriver ? » La plupart du temps, la réponse est non. Cette simple question m’a aidé à passer d’une inquiétude constante sur ce qui pourrait mal tourner à une appréciation de ce qui va bien.

4. L’autocritique

L’un des comportements autodestructeurs les plus répandus est l’autocritique incessante. Si vous avez eu une éducation difficile, vous avez peut-être intériorisé des messages négatifs à votre sujet, ce qui vous a conduit à être toujours dur avec vous-même.

Mais la critique des elfes peut en fait nuire à notre santé mentale, entraînant des problèmes tels que la dépression et l’anxiété. De plus, elle ne nous motive pas à faire mieux. Au contraire, elle conduit souvent à des sentiments de défaite et de désespoir.

Comment lutter contre l’autocritique ? Commencez par prendre conscience de votre critique intérieur. Remarquez quand vous êtes dur avec vous-même et ce que vous dites. Est-ce juste ? Est-ce vrai ? Le diriez-vous à un ami ?

Essayez ensuite de remplacer ces messages négatifs par des messages plus gentils et plus réalistes. Au lieu de dire « Je suis un tel échec », essayez de dire « J’ai fait une erreur cette fois-ci, mais je peux apprendre et m’améliorer ».

5. Négliger les soins personnels

Lorsque vous avez grandi dans un environnement difficile, vous n’avez pas forcément l’habitude de prendre soin de vous. Vous êtes peut-être tellement habitué à vous concentrer sur votre survie ou à prendre soin des autres que vous négligez vos propres besoins et votre bien-être.

Mais voilà : vous êtes important. Vos besoins sont importants. Vous méritez que l’on prenne soin de vous, et pas seulement des autres, mais aussi de vous. Prendre soin de soi n’est pas égoïste ou indulgent – c’est essentiel.

Prendre soin de soi peut signifier différentes choses pour différentes personnes. Pour certains, il s’agit de prendre le temps de se détendre avec un bon livre. Pour d’autres, il peut s’agir d’aller courir ou de préparer un repas sain. Il peut même s’agir simplement de dire non lorsque vous vous sentez débordé.

Commencez par consacrer un peu de temps chaque jour à quelque chose qui vous fait du bien. Cela peut sembler étrange au début, surtout si vous avez l’habitude de faire passer les autres en premier. Mais avec le temps, cela deviendra plus naturel et vous commencerez à en voir les effets positifs sur votre santé physique et émotionnelle.

6. Éviter les émotions

En grandissant, mon foyer n’était pas vraiment un forum ouvert aux sentiments. Les émotions étaient quelque chose qu’il fallait cacher, pas partager. J’ai donc appris à taire mes sentiments et à aller de l’avant.

À l’âge adulte, je me suis retrouvée à faire la même chose : éviter mes émotions plutôt que de les gérer. Si je me sentais triste ou en colère, j’ignorais ces sentiments ou je me distrayais avec mon travail ou mes loisirs. Mais avec le temps, j’ai réalisé que ce n’était pas sain. Éviter les émotions ne les fait pas disparaître ; cela les fait simplement s’accumuler jusqu’à ce qu’elles deviennent accablantes.

Depuis, j’ai appris qu’il n’y a pas de mal à ressentir des choses, même si ces sentiments sont désagréables. Aujourd’hui, lorsque je commence à me sentir contrariée ou stressée, je m’autorise à ressentir ces émotions sans les juger. Je les reconnais, je m’autorise à les ressentir, puis je les laisse doucement partir.

Ce n’est pas un processus facile et cela prend du temps, mais c’est beaucoup plus sain que de tout entasser dans un « tiroir à ordures » mental.

7. Minimiser ses propres désirs

Beaucoup d’entre nous, qui ont eu des difficultés à grandir, ont appris à reléguer leurs désirs et leurs besoins au second plan. On nous a peut-être dit qu’ils n’étaient pas importants, ou nous avons eu l’impression de devoir les sacrifier pour le bien d’autrui. Nous avons donc commencé à minimiser nos propres désirs, en nous disant qu’ils n’avaient pas d’importance.

Mais voilà : vos désirs et vos besoins sont importants. Vos rêves sont importants. Vous avez le droit de poursuivre ce qui vous rend heureux et épanoui.

Cessez donc de minimiser vos désirs. Si vous voulez quelque chose – qu’il s’agisse d’un objectif professionnel, d’un changement de mode de vie ou même simplement d’une part de gâteau – admettez-le. Vous n’êtes pas obligé de donner suite à chacun de vos désirs, mais le fait de les reconnaître est le premier pas vers la compréhension de ce que vous attendez de la vie.

8. L’isolement

Quand on a eu une éducation difficile, il peut être tentant de s’isoler. Après tout, si vous êtes seul, personne ne peut vous faire de mal, n’est-ce pas ? Mais si la solitude peut être bénéfique pour réfléchir et se ressourcer, une trop grande solitude peut en fait nuire à votre santé mentale.

Voici un fait intéressant : selon la recherche en psychologie, l’isolement social peut entraîner toute une série de problèmes de santé mentale, notamment la dépression et l’anxiété. Les êtres humains sont des créatures sociales par nature ; nous nous épanouissons dans la connexion et l’interaction.

Ainsi, même si cela vous met mal à l’aise au début, essayez d’entrer en contact avec d’autres personnes. Tendez la main à un vieil ami, rejoignez un club ou un groupe qui vous intéresse, ou même engagez la conversation avec un inconnu. Oui, il y a un risque d’être blessé ou rejeté, mais il y a aussi un potentiel d’amitié, d’amour et de soutien.

9. La peur de la réussite

Celle-ci peut sembler étrange, mais soyez indulgents avec moi. Pendant mon enfance, la situation de ma famille était loin d’être idéale. Il y avait beaucoup de luttes et peu de succès. La réussite est donc devenue quelque chose de peu familier, voire d’effrayant.

À l’âge adulte, je me suis surpris à saboter mes propres chances de réussite. Qu’il s’agisse d’une opportunité d’emploi ou d’une relation saine, je trouvais le moyen de tout gâcher. C’est comme si j’étais plus à l’aise avec l’échec parce que c’est ce que je connaissais.

Mais un jour, j’ai réalisé que je méritais mieux. Ce n’est pas parce que je venais d’un milieu difficile que je devais continuer à me battre. J’ai donc commencé à lutter contre ma peur du succès. Chaque fois qu’une opportunité se présentait, je me rappelais que je la méritais autant que n’importe qui d’autre.

Mais voilà : vaincre la peur du succès ne signifie pas que vous réussirez toujours. Vous serez toujours confronté à des défis et à des échecs, comme tout le monde. Mais vous ne les laisserez pas vous empêcher d’essayer à nouveau.

10. Jouer les victimes

Lorsque l’on a reçu une éducation difficile, il est facile de se réfugier dans le rôle de victime. Il est facile de regarder son passé et de se dire : « Voilà pourquoi je ne peux pas faire mieux, voilà pourquoi je suis coincé ». Or, si votre passé a pu être hors de votre contrôle, votre présent et votre avenir ne le sont pas.

Jouer à la victime peut vous soulager momentanément, car vous vous déresponsabilisez. Mais à long terme, cela ne fait que vous bloquer. Il vous prive de votre capacité à changer et à évoluer.

Cessez de vous considérer comme une victime de votre passé. Commencez plutôt à vous considérer comme un survivant, comme une personne capable de surmonter ses difficultés et d’en tirer profit. Vous êtes plus fort que vous ne le pensez.

11. Ignorer ses points forts

Enfin, de nombreuses personnes ayant un passé difficile ont tendance à négliger leurs propres points forts. Peut-être n’avez-vous jamais été félicité dans votre enfance, ou vos réalisations ont-elles toujours été dépréciées. Vous avez donc appris à vous concentrer sur vos faiblesses.

Mais voici la vérité toute crue : se concentrer uniquement sur ses faiblesses ne vous rendra pas plus fort, mais vous fera vous sentir encore plus mal. Vous avez des points forts, comme tout le monde. Vous êtes peut-être créatif, gentil ou résistant. Vous êtes peut-être doué pour résoudre les problèmes ou réconforter les autres.

Quels que soient vos points forts, il est temps de les reconnaître. Commencez par dresser une liste des choses pour lesquelles vous êtes doué ou des qualités que vous appréciez chez vous. Complétez cette liste régulièrement et reportez-vous-y lorsque vous vous sentez déprimé.