En tant qu’observateur attentif de la société, j’ai remarqué l’émergence d’un nouvel archétype : la personne « ultramoderne ».
Ces personnes ne sont pas attachées aux normes conventionnelles et repoussent sans cesse les limites. On leur reproche souvent d’aller trop vite ou d’être trop peu conventionnels. Lors des réunions de famille, ils font l’objet de chuchotements et de pointes de doigt. Entre amis, ils suscitent la curiosité ou le scepticisme.
Au milieu de ces réactions, quelques questions viennent à l’esprit :
Pourquoi sommes-nous si prompts à juger ceux qui s’écartent des normes conventionnelles ?
Est-il possible que dans notre empressement à étiqueter et à catégoriser, nous négligions les avantages potentiels d’être une personne « ultramoderne » ?
Se pourrait-il que ces personnes soient des pionniers qui nous conduisent vers un avenir que nous ne sommes pas encore prêts à reconnaître ?
Dans cet article, je vais me pencher sur les comportements qui définissent une personne « ultramoderne ». À la fin de cet article, j’espère vous avoir convaincu que le fait d’être « ultramoderne » n’est pas quelque chose qu’il faut mépriser. Au contraire, il faut l’adopter comme une façon valable de naviguer dans notre monde en évolution rapide.
L’essentiel est que notre jugement soit fondé sur la compréhension et non sur des préjugés ou des pressions sociétales. Après tout, ce sont les pionniers qui ouvrent la voie au progrès et au changement.
1) Ils acceptent le changement
Voici un élément à prendre en compte : votre environnement actuel. La pièce dans laquelle vous vous trouvez, la technologie que vous utilisez, même les vêtements que vous portez, tous ces éléments ont probablement changé de manière significative au cours de la dernière décennie. Et ils continueront à le faire.
Maintenant, réfléchissez à la manière dont vous vous êtes adapté à ces changements. Était-ce une lutte ? Ou les avez-vous accueillis favorablement ?
Être « ultramoderne » signifie accepter fondamentalement le changement. Ces personnes agissent de manière proactive dans un environnement qui évolue rapidement.
Ce qui les distingue, c’est leur capacité à se défaire de l’illusion de stabilité que procure le fait de s’accrocher aux anciennes méthodes et routines. Ils ne se contentent pas de s’adapter au changement, ils l’anticipent. Leurs actions sont guidées par un état d’esprit tourné vers l’avenir, la recherche de nouvelles opportunités et l’acceptation de l’inconnu.
Cela ne signifie pas qu’ils sont imprudents ou impulsifs. Au contraire, ils créent dans leur vie des conditions propices à la flexibilité et à la croissance, façonnant leur avenir au lieu de se contenter d’y réagir.
Rompre avec le confort de la familiarité peut s’avérer difficile, mais cela fait partie intégrante de la notion d' »ultramodernité ». Il ne s’agit pas de courir après toutes les nouvelles tendances, mais d’être ouvert aux nouvelles possibilités et de prendre des décisions en connaissance de cause.
En substance, ils renoncent à essayer de contrôler le changement et apprennent plutôt à le gérer efficacement.
2) Ils apprécient la solitude
Voici un concept qui peut laisser perplexe : la solitude n’est pas synonyme d’isolement. L’une est un état de solitude, tandis que l’autre est un sentiment de détresse face à la solitude.
Dans le rythme effréné de la société moderne, le temps passé seul est souvent considéré comme un luxe que l’on ne peut pas s’offrir ou comme un état inconfortable qu’il faut éviter. Mais pour la personne « ultramoderne », la solitude n’est pas seulement appréciée, elle est activement recherchée.
Cela peut sembler contraire à notre nature sociale et au monde interconnecté dans lequel nous vivons. Pourtant, c’est dans ces moments de solitude que les individus « ultramodernes » trouvent souvent leurs idées et leurs inspirations les plus profondes.
Comme l’a dit un penseur progressiste :
« Plongez dans votre solitude. N’y résistez pas et ne vous en échappez pas. Observez simplement ce que fait votre esprit. N’intervenez pas, ne supprimez pas, ne faites rien de votre côté. Soyez simplement un observateur, et la magie de l’observation est la méditation. Au fur et à mesure que vous observez, l’esprit se vide progressivement de ses pensées, mais vous ne sombrez pas dans l’inconscience, vous devenez plus alerte, plus conscient ».
Lorsque vous chérissez la solitude, vous ne vous déconnectez pas du monde ; au contraire, vous vous engagez à un niveau plus profond. Il s’agit de donner moins de pouvoir au bruit et au chaos qui nous entourent et de puiser dans notre sagesse intérieure.
En substance, les individus « ultramodernes » comprennent que la solitude n’est pas synonyme d’isolement, mais de découverte de soi et de réflexion. Il ne s’agit pas d’être antisocial, mais de mieux se comprendre pour s’engager plus efficacement dans le monde qui les entoure.
3) Ils remettent en cause le statu quo
Réfléchissez à ceci : Combien de fois avez-vous été en désaccord avec une opinion ou une tradition populaire parce qu’elle ne vous correspondait pas ?
Pour les personnes « ultramodernes », la remise en question du statu quo est un mode de vie. Il ne s’agit pas d’une attitude rebelle ou anticonformiste. Il s’agit plutôt d’une croyance profonde selon laquelle le progrès naît de la remise en question des normes établies.
N’oubliez pas que ce que nous considérons aujourd’hui comme « normal » ou « conventionnel » était autrefois une idée radicale qui défiait le statu quo. La terre tournant autour du soleil, le droit de vote des femmes, les monnaies numériques, tout cela a commencé par des idées non conventionnelles qui se sont heurtées à des résistances.
Remettre en cause le statu quo, c’est accepter de se heurter à la désapprobation ou à l’incompréhension. C’est renoncer au confort de se fondre dans la masse au profit de l’excitation de repousser les limites et de catalyser le changement.
Cela ne signifie pas que les individus « ultramodernes » rejettent toutes les normes établies. Au contraire, ils les évaluent de manière critique et ne retiennent que ce qui a encore de la pertinence et de la valeur dans la société contemporaine.
En substance, ils renoncent à suivre aveuglément les traditions et tracent leur propre voie sur la base de décisions éclairées et d’une pensée progressiste.
4) Ils privilégient les liens authentiques
Alors que je continue à explorer les caractéristiques des individus « ultramodernes », il est essentiel de souligner leur approche des relations humaines.
Dans un monde où nous sommes encouragés à avoir des centaines, voire des milliers, d' »amis » sur les médias sociaux, il est facile de perdre de vue ce que signifient réellement les connexions authentiques.
Pour les individus « ultramodernes », la qualité des relations l’emporte largement sur la quantité. Ils préfèrent la profondeur à l’étendue lorsqu’il s’agit de relations humaines. Ils ne s’intéressent pas aux interactions superficielles ou au maintien des apparences pour respecter les normes sociétales. Ils recherchent des interactions authentiques et des liens significatifs.
Leur approche peut sembler étrange dans un monde où le réseautage et la socialisation sont souvent privilégiés par rapport aux relations authentiques. Cependant, ils ont compris que les liens authentiques enrichissent leur vie bien plus qu’un vaste réseau de relations superficielles.
Cela ne signifie pas que les individus « ultramodernes » deviennent reclus ou antisociaux. Au contraire, ils s’efforcent de faire en sorte que leurs interactions aient un sens et un impact. Ils apprécient les personnes qui font partie de leur vie et les traitent avec respect et gentillesse.
En fait, ils comprennent que la manière dont ils traitent les gens est vraiment importante, et pas seulement les intentions qui sous-tendent leurs actions.
5) Ils sont à l’aise avec l’incertitude
Il y a quelques années, je me suis retrouvée dans un état d’incertitude qui m’a rendue incroyablement anxieuse. Je venais de quitter un emploi stable pour me consacrer à un projet passionnant, et l’avenir était pour le moins brumeux. C’était une période remplie d’innombrables questions et de très peu de réponses.
Mais en traversant cette période, je me suis rendu compte d’une chose essentielle : l’incertitude n’est pas nécessairement une mauvaise chose. En fait, elle peut être un puissant facteur de motivation et un catalyseur de croissance.
C’est une caractéristique que j’ai trouvée commune aux individus « ultramodernes ». Ils sont à l’aise avec l’incertitude. Ils comprennent que la vie, par nature, est imprévisible et qu’essayer d’en contrôler tous les aspects est non seulement futile, mais aussi étouffant.
Au lieu de craindre l’incertitude, ils l’embrassent. Ils la considèrent comme une occasion d’apprendre, de grandir et d’explorer de nouvelles possibilités. Pour eux, l’incertitude est un signe de potentiel et de possibilité plutôt qu’une menace.
Pour les individus « ultramodernes », accueillir l’incertitude, c’est accepter que la vie est un voyage de découverte. C’est comprendre que l’inconnu n’est pas une chose à craindre mais à explorer. Il ne s’agit pas d’avoir toutes les réponses, mais de poser les bonnes questions et d’être ouvert à ce qu’elles peuvent apporter.
Alors oui, être à l’aise avec l’incertitude a été une leçon difficile à apprendre pour moi. Mais aujourd’hui, je ne voudrais pas qu’il en soit autrement. Cela a rendu ma vie plus riche et plus excitante que n’importe quel plan parfaitement établi.
6) Ils adoptent l’apprentissage tout au long de la vie
Les individus « ultramodernes » vivent selon le principe de l’apprentissage tout au long de la vie. Il ne s’agit pas seulement d’éducation formelle ou d’acquisition de nouvelles compétences pour le travail. Il s’agit d’entretenir une véritable curiosité et une ouverture à de nouvelles idées et expériences tout au long de leur vie.
Voici un point intéressant :
La recherche suggère que l’apprentissage tout au long de la vie présente des avantages significatifs, tant pour les individus que pour la société. Il est lié à une plus grande satisfaction dans la vie, à une meilleure santé et à un plus grand engagement dans la communauté. Il favorise également la tolérance, l’empathie et la cohésion sociale.
Pour la personne « ultramoderne », l’apprentissage tout au long de la vie n’est pas seulement une question de développement personnel. Il est également étroitement lié à sa responsabilité en tant que citoyen du monde. Ils comprennent que leur capacité à s’adapter aux changements rapides de notre monde dépend de leur volonté d’apprendre et de se développer en permanence.
L’apprentissage tout au long de la vie consiste à reconnaître que nous sommes tous des étudiants de la vie. Peu importe ce que nous savons, il y a toujours plus à apprendre, plus de perspectives à considérer, plus d’expériences à comprendre. Et dans ce processus constant d’apprentissage et de croissance, nous trouvons une connexion plus profonde avec nous-mêmes et le monde qui nous entoure.
7) Ils chérissent l’ordinaire
Dans un monde qui célèbre constamment les réalisations extraordinaires et les individus exceptionnels, cela peut sembler contraire à la sagesse dominante : les individus « ultramodernes » trouvent de la beauté dans l’ordinaire. Ils comprennent que la vie ne se résume pas aux grandes étapes et aux réalisations qui font la une des journaux.
Bien qu’ils s’efforcent de progresser et de se développer, ils prennent également le temps d’apprécier les moments simples de la vie quotidienne. Ils trouvent de la joie dans un rire partagé avec un ami, dans l’arôme d’un café fraîchement préparé ou dans la tranquillité d’un matin calme.
Au lieu de courir sans cesse après la prochaine grande chose, ils se contentent de vivre dans le présent. Ils comprennent que la vie est faite de ces moments ordinaires et que c’est en les appréciant que l’on peut trouver le vrai bonheur.
Les personnes « ultramodernes » comprennent également qu’en chérissant l’ordinaire, nous devenons plus à l’écoute de notre environnement et pouvons trouver une plus grande satisfaction dans notre vie quotidienne. Il ne s’agit pas de se contenter de moins, mais de reconnaître et d’apprécier la valeur de ce que nous avons déjà.
Essentiellement, ils trouvent une beauté extraordinaire dans l’ordinaire, ce qui rend la vie plus riche et plus significative. Ils nous rappellent que s’il est bon d’avoir des ambitions et des rêves, il est tout aussi important d’apprécier le voyage et de ne pas se concentrer uniquement sur la destination.
En conclusion : C’est une question de choix
Le concept d’individus « ultramodernes » et leur comportement n’est pas une équation simple avec une réponse unique. Il s’apparente davantage à une œuvre d’art en évolution, qui change constamment et prend de nouvelles formes.
Au fond, être « ultramoderne », c’est faire des choix conscients. Des choix qui consistent à accepter le changement au lieu d’y résister, à rechercher la profondeur dans les relations plutôt que des liens superficiels, à remettre en question les normes établies au lieu de les accepter aveuglément, et à trouver la beauté dans l’ordinaire.
On pourrait dire que ces comportements ne sont pas exclusivement « ultramodernes ». Ils ont été pratiqués par des libres-penseurs et des innovateurs tout au long de l’histoire. Et ils auraient raison.
Ce qui distingue les individus « ultramodernes », c’est leur engagement inflexible en faveur de ces choix à une époque caractérisée par des changements rapides et l’incertitude.
Alors que nous nous frayons un chemin dans ce monde complexe, il serait bon de réfléchir à ces comportements. Comme l’a dit le philosophe et écrivain Albert Camus, « la vie est la somme de tous vos choix ».
Alors, faisons-nous des choix qui correspondent à notre moi authentique, qui contribuent positivement à notre croissance et au monde qui nous entoure ? Ou bien suivons-nous simplement le courant, laissant les influences extérieures dicter notre conduite ?
Être « ultramoderne » ne signifie pas être supérieur ou en avance sur son temps. Il s’agit de choisir de vivre consciemment, authentiquement et courageusement dans un monde en constante évolution.
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