LA MORT, LA MORT, LA MORT !!!
Je vous mets au défi de prononcer ces mots à haute voix.
Que se passe-t-il lorsque vous prononcez ces mots ?
Chuchotez-vous en intimidant, criez-vous fort ou regardez-vous autour de vous pour voir si quelqu’un vous entend ? Cela vous semble-t-il inconfortable ?
Quelles sensations ressentez-vous dans votre corps lorsque vous prononcez ces mots ?
Vous sentez-vous gêné ou mal à l’aise, comme si vous invoquiez une divinité maléfique, ou bien les mots tombent-ils naturellement sur votre langue avec un sentiment de libération ?
Quelles sont les pensées qui vous viennent à l’esprit ?
Un souvenir d’un être cher décédé ?
Une tendance à réfléchir à sa propre mort ?
Quoi qu’il en soit, ce n’est pas grave. CES MOTS SONT SÛRS.
L’utilisation de ces mots n’accélère pas la mort, alors pourquoi évitons-nous de les utiliser ?
Pourquoi ces mots sont-ils tabous en Occident ?
Ces mots révèlent peut-être la vérité sans équivoque de l’inévitable…
NOUS ALLONS TOUS MOURIR.
La mort est un élément naturel de la vie. C’est un cycle. Il s’agit d’une conception hautement évoluée qui nous offre une chance de vivre. La vie et la mort s’imposent l’une à l’autre.
Il est réconfortant de savoir que notre corps est fait pour mourir et qu’il sait comment mourir, tout comme il sait comment naître.
Pourtant, il y a tant de craintes et d’imprécisions dans le vocabulaire utilisé pour parler de la mort.
Comment nous parlons de la mort en Occident
Pourquoi « tourner autour de la mort » ? Au lieu d’utiliser les mots « Mort, Mort, Mort », nous utilisons des euphémismes tels que « nous l’avons perdue », « il est décédé », « elle s’est éclipsée », « elle repose en paix », « il a perdu la bataille », « elle n’a pas survécu », « elle a cassé sa pipe », « il a mordu la poussière ». Vous voyez ce que je veux dire.
Nous disons « mon téléphone est mort », « ma voiture est morte », même la plante et le poisson rouge sont « morts », ….mais grand-mère, elle « a poussé des ailes », « s’est éclipsée », « est rentrée chez elle ». Grand-mère fait toutes ces choses, mais elle ne meurt jamais.
Pour remettre les choses dans leur contexte, imaginez que vous expliquiez cela à quelqu’un qui ne connaît pas la langue anglaise ? Imaginez à quel point cela peut induire en erreur un enfant qui s’interroge sur la mort ?
Pourquoi utilisons-nous des euphémismes ?
PEUR
Ne pas être au clair avec nos propres croyances et idées sur la mort.
DISTRACTION
Pour éviter notre propre malaise face à la mort.
MÉCANISME DE DÉFENSE
Le déni pour se protéger.
PROTECTION
Il est considéré comme une option plus douce lorsqu’il s’agit d’aborder verbalement le sujet avec d’autres personnes.
OFFRIR UN RÉCONFORT SPIRITUEL
Les euphémismes peuvent refléter une croyance authentique, mais de nombreuses personnes ont des sentiments différents concernant les idées et les concepts d’une vie après la mort.
Bien qu’il s’agisse d’un grand mystère, la mort est un événement qui change la vie et qu’il convient de reconnaître à sa juste valeur afin d’entretenir une relation saine avec elle. Il ne s’agit pas de l’enrober de sucre, ni de la cacher. La mort est réelle, la mort est brute. Elle fait tout simplement partie de l’expérience humaine.
Le malaise suscité par le mot « mort » perpétue le malaise suscité par la mort.
Le malaise face à la mort perturbe notre façon de vivre.
Bien mourir commence par bien vivre.
« Fear Less, Live More », un rappel dans le livre ludique pour adultes de Stephan Hunt intitulé « We’re All Going to Die » (Nous allons tous mourir). https://www.wereallgoingto.com/shop/book
Alors, que pouvons-nous faire ?
Les mots « mort », « mourir », « mort » ne sont pas inappropriés, mais ils sont associés à un élément de HONTE, qui implique des sentiments sous-jacents de culpabilité, de regret ou d’embarras. Il n’y a pas de honte à utiliser ces mots. Ce ne sont pas de « mauvais » mots, ce sont des mots honnêtes. Oui, ils sont associés au chagrin, à la peur et à la perte, mais en utilisant ces mots avec aisance, nous donnons à quelqu’un d’autre l’occasion de se sentir à l’aise.
S’entraîner à exprimer les questions relatives à la mort de manière honnête, ouverte, claire et directe.
Essayez d’utiliser le mot « mort » pour reconnaître et honorer la vérité du sujet et la gravité de la perte.
Ouvrez les lignes d’une véritable communication et laissez un espace pour une vraie discussion, un vrai deuil et une vraie connexion humaine. Cela encouragera les autres à faire de même.
Utilisez le mot « mort » de manière réfléchie, intentionnelle et bienveillante.
Il en résultera l’autre « mot de quatre lettres »… L.O.V.E !
La mort n’est pas une anti-vie, elle fait partie intégrante de la vie.
Pour de plus amples informations ou des demandes de renseignements sur les questions de fin de vie, veuillez consulter le site Dying Your Way (Mourir à votre façon).
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