Lisez Ceci Si Vous Avez 24 Ans Et Que Vous Vous Sentez Incertain

J’aurai 24 ans dans un mois.

Chaque jour, je me rappelle que, quoi que je fasse en ce moment, ce n’est pas permanent. Et que je dois toujours garder un œil sur la situation dans son ensemble pour me pousser à aller de l’avant. Il est facile de prendre ses aises, de s’installer, d’oublier ses désirs d’une vie meilleure lorsqu’on s’habitue à sa situation actuelle. Rien de terrible n’arrivera tout de suite, mais un jour, lorsque vous réaliserez que le temps a passé et que la distance qui vous sépare de vos rêves est toujours plus ou moins la même, cela fera mal, très mal. Je ne veux pas que cela arrive. Je ne laisserai pas cela arriver. Même si mes rêves ne se réalisent pas, ce sera parce que j’ai essayé et échoué, pas parce que je n’ai jamais rien fait.

Je trouve du plaisir à faire, à avancer chaque jour. J’aime savoir que je suis aujourd’hui meilleur qu’hier. J’ai besoin d’un sens et d’un but dans tout ce que je fais. Je me dis donc qu’il faut être patient car les prochaines années ne sont pas la finalité, ce ne sont que de petites pièces de ce magnifique puzzle qu’est ma vie et qui me mèneront à de meilleures choses plus tard. Parfois, ce sera difficile parce que je ne pourrai pas faire ce que j’aime immédiatement, mais je dois me rappeler que c’est un pas vers la vie que je veux et que je dois persévérer malgré tout. Bientôt, je pourrai donner un sens aux décisions que j’ai prises récemment et je serai reconnaissant d’avoir fait ce que je fais. Chaque expérience est une occasion de mieux me comprendre, la sagesse de m’aider à faire de meilleurs choix, et le simple fait de vivre – c’est précieux en soi.

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Je sais que je suis encore jeune, si jeune. J’ai encore tellement de temps devant moi. Mais cela s’accompagne de la peur de gaspiller ma plus grande ressource, en vieillissant sans rien montrer, si ce n’est, bien sûr, des rides. Je ressens la pression d’en faire plus, le doute de n’être que médiocre et la frustration de n’avoir pas encore fait tout ce que je pouvais. Chaque jour, je vais au travail, je rencontre des gens, j’essaie d’écrire, je m’occupe de moi mentalement et physiquement, et je fais beaucoup d’autres choses, mais je ne trouve pas cela suffisant. Je n’arrive pas à me débarrasser de ce sentiment que je devrais faire quelque chose de plus grand que ce que je fais, que je devrais vivre une vie plus influente, que je devrais passer mon temps différemment. Je n’arrive pas à m’accorder le moindre crédit pour tout ce que j’ai gagné pour moi-même.

Je veux. Je dois le faire. Je dois comprendre que mes progrès sont acceptables. Tant que je ne fuis pas le moment présent et que je suis ici pour m’engager, je n’ai pas à m’inquiéter. En fin de compte, la qualité de ma vie est la somme de tous les moments que je vis, et donc, si chaque moment est traité avec soin, amour et authenticité, ma vie sera bonne, peu importe ce que je peux accomplir. Ma vie sera pleine. Je me sentirai satisfait. Je comprendrai qu’il n’y a que peu de choses dans la vie qui comptent vraiment et qu’en étant présent, j’ai couvert la plupart d’entre elles. L’accent doit toujours être mis sur le moment présent. Comment puis-je vraiment vivre ce moment ? Comment en tirer le meilleur parti pendant que j’y suis ? Un peu d’attention peut faire beaucoup et le reste s’en chargera.